Évolution de carrière

Le CV est un outil de communication professionnelle qui doit refléter votre identité professionnelle. Son objectif est de vous faire rencontrer le recruteur.

En France, lorsque vous candidatez sur des postes en dehors du secteur académique, il y a quelques règles à respecter :

• Votre CV doit tenir en une page. Sélectionnez uniquement les éléments de votre parcours en lien avec le poste. Pas la peine de réduire au minimum les espaces et la taille de la police pour essayer de tout faire rentrer ! Un CV trop dense ne donne pas envie de le lire.
• Votre CV doit être compréhensible par tous, y compris des non-experts. Veillez à éviter le jargon trop scientifique ou trop technique.
• Votre doctorat est à la fois un diplôme et une expérience professionnelle. Veillez à le valoriser différemment dans la partie « Formation » et la partie « Expérience professionnelle » de votre CV.
• N’envoyez jamais de CV générique. Chaque candidature doit être adaptée à l’offre pour laquelle vous postulez. Personnalisez votre CV en reprenant par exemple les mots clés de l’annonce, en insistant sur les éléments clés de votre parcours en lien direct avec le poste et/ou l’entreprise.
• Votre CV doit être cohérent. On doit pouvoir comprendre votre évolution et percevoir en quoi le poste que vous ciblez est la suite logique de votre parcours.

Auteur : ABG

Les docteurs ont très souvent tendance à valoriser spontanément leurs compétences scientifiques et techniques. Or, les recruteurs recherchent bien plus que cela, à en juger par les profils recherchés sur les offres d’emploi.

C’est pourquoi il est important de savoir valoriser votre expérience de recherche et vos compétences pour démontrer en quoi vous êtes bien plus qu’un chercheur :

• Face à un recruteur, ne présentez pas votre projet de recherche comme vous le faites lors des conférences scientifiques. Il s’agit plutôt dans ce cadre de montrer votre capacité à gérer un projet, voire plusieurs projets en même temps. Prenez du recul sur cette expérience et identifiez les principales étapes de votre projet (« jalons »), les principaux résultats obtenus (« livrables »), la stratégie et les actions mises en œuvre, l’ensemble des partenaires impliqués directement et indirectement sur votre projet, les ressources allouées…
• Savoir présenter votre projet de recherche sous l’angle des objectifs et des enjeux permet de contextualiser de manière plus large votre projet. C’est aussi cela qui va susciter l’intérêt ou l’adhésion de votre interlocuteur par rapport à ce que vous présentez.
• Il existe deux types de compétences : les compétences scientifiques et techniques, celles qui ont trait à votre domaine scientifique ; les compétences transversales, celles que vous pouvez utiliser quel que soit l’environnement dans lequel vous vous trouvez (par exemple : communication, conduite de projet…). A cela s’ajoutent les qualités personnelles, celles qui sont liées à votre personnalité (par exemple l’esprit d’équipe, l’engagement, l’empathie…) et qui vous permettent d’aborder une situation d’une manière qui vous est propre.

Pour vous aider à identifier vos compétences, rendez-vous sur www.mydocpro.org . Il s’agit d’un référentiel de compétences spécialement développé pour les docteurs. Vous y trouverez 24 compétences et leur définition pour vous aider à mettre un mot sur ce que vous êtes capable de faire.

Auteur : ABG

Vous avez passé avec succès la première étape de la procédure et vous êtes maintenant invité(e) à rencontrer le recruteur lors d’un entretien.

Pour vous aider à préparer cette rencontre, voici quelques petits conseils :

• Pensez tout d’abord à conserver le texte de l’offre. Au bout d’un moment, les offres diffusées sur un site emploi peuvent être archivées et ne sont donc plus accessibles. Vous aurez ainsi bien en tête tous les éléments liés au poste et à l’entreprise.
• Si cela n’est pas déjà indiqué dans le message du recruteur, demandez qui sera présent à l’entretien et comment se déroulera l’entretien. Vous pouvez en effet être amené(e) à rencontrer plusieurs personnes en même temps (par exemple le responsable RH, votre manager direct…). Plus vous en saurez, mieux vous pourrez vous préparer.
• Si l’offre requiert des compétences linguistiques, soyez sûr(e) qu’une partie de l’entretien servira à tester votre niveau de langue. Entraînez-vous par exemple à vous présenter dans cette langue.
• Renseignez-vous le plus possible sur l’entreprise. Il ne s’agit pas uniquement de lire attentivement le site web mais d’explorer d’autres sources d’informations (comme la presse économique par exemple) pour être au courant de ses dernières actualités, celles du secteur et de ses concurrents… Un document utile à consulter est le rapport d’activités : souvent indigeste à lire mais très intéressant pour mieux connaître les activités passées et à venir.
• Préparez quelques questions à poser au recruteur. Rappelez-vous que l’entretien n’est pas un interrogatoire mais une discussion pour apprendre à vous connaître mutuellement. Ne pas poser de questions serait interprété comme un manque d’intérêt et par conséquent de motivation. Attention cependant au type de questions que vous posez : évitez celle sur le nombre de congés payés !

Le processus de recrutement peut être long et vous serez très certainement amené(e) à passer plusieurs entretiens. Certains recruteurs prévoient aussi des études de cas ou des mises en situation pour mieux évaluer vos aptitudes à gérer certaines situations. Dans le cas des organisations internationales, il n’est pas rare de passer un assessment center, qui permet aux recruteurs d’évaluer vos compétences comportementales au milieu d’un petit groupe de candidats.

Auteur : ABG